Il est 20h00. Ils viennent de rentrer de leur ballade dominicale. Je toque au portail. Silence. Je réitère. Une dame apparait. Je lui explique ma passion pour les vieux cyclos, et ce gros défaut que j'ai de jeter un coup d'oeil dans l'interstice du premier portail venu.
Trente seconde plus tard, elle m'ouvre la porte, me serre la main, m'invite à entrer.
Elle m'ouvre le grand portail. La Peugeot est sur sa béquille centrale, avec un antivol dans la roue avant, et une tonne de toiles d'araignées la recouvre prudemment. Le Vélovap gite sur son flanc droit dans une ancienne cave à charbon. J'osculte les machines. Les pneus sont nazes, et le vélovap a perdu son phare. Mais c'est pas grave. De plus, les moteurs ne sont pas bloqués.... Bonne maison, comme on dit.
Je leur fait une offre d'achat, qui semble leur convenir. Je ne les presse pas. Je les rappellerai la semaine prochaine, avant qu'ils ne remontent en Allemagne.
Je n'ai plus de place, mais je m'en fous. Il est des priorités absolues. Celle ci en est une.
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