HEDONISME: Système moral qui fait du plaisir le principe ou le but de la vie

jeudi 17 novembre 2011

KITESPEED: Voilà une activité qu'elle est bonne !!!!



Mon histoire avec le kitespeed a commencé avec mon ami Manu BERTIN, que je connaissais depuis 1992. Lui et moi avions croisé nos routes pendant quelques années sur les compétitions de vitesse en planche à voile. On déconnait souvent ensemble, et on naviguait tous les deux avec les mêmes voiles, des Gaastra, qu’il connaissait à la perfection.
 En 1997, j’étais son caddy au Mondial du vent. Il avait obtenu le droit de faire des runs avec son kite au milieu de ses anciens adversaires du windsurf. Je me souviens qu’il avait atteint un peu plus de 26 nds, alors que les planchous déboulaient avec 10 nds de plus. Ouais, bof…. Sur le coup, je me suis dit que pour ce qui est d’aller vite avec un kite, il va falloir se lever bonne heure….Comme quoi !! Néanmoins, toujours grâce à Manu qui me trouve une rare Wipika 6.5m² 2 lignes et me prête une Jimmy Lewis, je me mets au kite, pour rigoler et me mettre des grosses quiches dans pas beaucoup d’eau.
Puis,5 années plus tard, en 2003 donc, un autre Manu, TAUB cette fois, m’envoie la vidéo suivante http://www.youtube.com/watch?v=TiTAKjbN6g4 .
Avec sa position reconnaissable entre toutes (le menton à 30cm au dessus du genou avant !!), on le voit débouler sur le run de Walvis Bay au taquet, et signer un 38.18 nds avant de faire un trou dans l’eau, modèle astéroïde qui ne sait pas freiner. C’est à ce moment là que je me suis dit « Whouoh putttaing !! C’est ça que je veux faire (le run, pas le trou) !!! » Sans tarder, je commande à Marek (le shapeur des Deska) une planche de speed, et un mois plus tard, courant novembre 2003, je signe chez moi à Port St Louis mon premier maximum speed à plus de 38 nds !! Je me dis que c’est bon signe. Y’a plus qu’à s’entraîner tout l’hiver pour être fin prêt le moment venu.

Et ce moment en question, il arrive en Avril 2004. C’est le Mondial du vent. C’est la deuxième année qu’il y a du speed. Parfait. Je m’inscris aux qualifs. On est une bonne trentaine, et ils prennent les cinq meilleurs. Je suis dans le bon wagon, avec entre autres, Olaf MARTING et mon ami Jérôme BILA. Une troisième place aux qualifs me donnera le ticket d’entrée pour l’épreuve reine qui démarre le lendemain.

Mes débuts en kitespeed, avec les boards DESKA ... Merci Marek!!

Les stars du moment sont là : Manu TAUB, Marc GONDARD, Seb CATMAN, etc… Aidé au sol par mon pot Marc BLANC, alias Marco, je tiens pendant les 4 premiers jours la plus haute vitesse. Au final, je suis le seul avec Marc Gondard  à avoir gagné deux manches sur 9, et je finis 4eme au général, avec un run à 38.31nds, ceci avec une vieille takoon hook toute fripée. Jusqu’alors, je payais mes ailes. A partir de là, je rentre chez Takoon et j’ai le matos que je veux !!! Comme on dit : Ca, c’est fait…..

Un mois plus tard, je file avec Marco en direction de Douarnenez, pour le Gd Prix petit navire. Après la cérémonie d’ouverture, et ayant bu plus que de raison, mais moins que Marco, je ne me souviens plus de grand-chose, sauf avoir offert un brin de muguet à Sandrine, et m’être boité bien sévère du haut d’un mur de 2 mètres.
Bilan : Triple fracture de la cheville, façon « pot au feu », et cartilage lyophilisé !
70 jours d’arrêt. Voulant mettre à profit cette longue période d’inactivité, j’en profite pour proposer à Takoon mes services en tant que « responsable » d’un éventuel programme speed. Benoit ORHON me répond alors que Marc Gondard et Manu Taub étant eux aussi chez Takoon, je ne peux prétendre à ce statut. Soit, ce n’est pas grave.

Pendant que je piaffe d’impatience, je surveille le petit monde du kite. Arrive le mois de Juin.  L’état de ma cheville m’interdit de participer à l’épreuve de Fuerteventura prévue pour juillet. Pour autant, tout n’est pas négatif, car une petite info qui me parvient va me redonner de l’espoir. J’apprends en effet que Malik BOUCHENAFA, le rider emblématique de F.ONE quitte la marque basée à Montpellier. Je connais le boss, Raphaël SALLES, depuis les années 90 et l’époque du windsurf. Lui brillait en World Cup, et moi j’essayais tant bien que mal d’avionner en speed au coté des Manu BERTIN,  Olivier AUGE, Anders BRINGDAL, Antoine ALBEAU et autres Chris PRIN GUENON (Tiens, tiens…). Un soir de 1996 ou 1997, nous avions mangé cote à cote avec Raph, au Mondial du vent. Il m’avait parlé des bienfaits du kite naissant. J’avais accroché moyen.
Il m’avait dit « Tu verras, tu y viendras… ». Mais revenons à Juin 2004, donc. Malik parti, je me dis qu’il y a peut être une place de libre au sein du team. Je me décide à envoyer un mail à Raph. Je lui propose mes services, tout en lui disant que ma cheville me pose des vrais problèmes, et que je ne sais pas si je pourrai à nouveau être à 100% dans le run. Il m’accepte sans sourciller, juste parce qu’il est convaincu que je ferai de mon mieux. Aussitôt remis sur pied, je commence à tester des protos de planches et d’ailes de speed. Certaines ailes sont sages, d’autres sont de pures vicieuses. Mais j’apprends à comprendre leur fonctionnement. D’autant qu’à partir de cette époque, je m’entraîne de plus en plus avec un jeune de chez moi qui s’est mis au kite deux ans avant. Alex CAIZERGUES. Il navigue bien, il apprend vite, et surtout, il prend gout à la vitesse. Dans l’hiver 2004, au gré des sessions, on continue lui et moi à s’arsouiller. Rapidement, il me colle aux basques. On s’apporte une aide réciproque. Il me donne un peu de son audace et de sa fougue (J’ai à cette époque 44 ans, lui 24 !!), et moi je lui fais gagner du temps grâce à mon expérience du run, acquise pendant mes 6 années de Coupe du monde de Speed en planche à voile. Très vite il donne des signes positifs, au point que j’en parle à Raph. Je lui dis qu’Alex est rapide, qu’on bosse bien ensemble, et qu’il faudrait l’intégrer dans le team. Raph accepte. Nous voilà donc deux mecs d’un même village bien venté, au sein d’un même team, à avoir les mêmes ambitions : Ca, ça fait avancer les choses, croyez moi !! Arrive Mars 2005. Inscription au Mondial du vent. Je connais bien le gourou de Leucate, Pascal MAKA. Je sais qu’il a quelques Wild cards( en quelque sorte une « invitation à courir») dans sa poche. J’arrive à le convaincre d’en garder une pour Alex, ce qui le dispense de passer par les qualifs, épreuve toujours crainte car un tantinet hasardeuse. Ceci, d’ailleurs, au grand dam de certains riders qui acceptent mal qu’un jeune « inconnu » puisse bénéficier d’une telle faveur. Je les rassure aussitôt: « Ne vous inquiétez pas, il ne devrait pas rester inconnu longtemps… » Arrive Leucate : On court chéplukombien de manches, et au final, je fais 6, et Alex fait 12. Mais j’ai de bons indices à son sujet : Il se prend d’énormes boites et pulvérise 2 planches, preuve qu’il ne rentre pas dans le run en mode promenade !!
La fine fleur de Port St Louis:
De gauche à droite: Cyril PIMONT; Momo; Marc BLANC; Alex TGV CAIZERGUES
Trois mois plus tard, a Fuerte, on s’arsouille pendant 6 jours au milieu du plan d’eau démonté de Fuerte.


Le jour,  le run magique de Sotavento: Savoir faire, Pilotage, et audace.
La nuit, le spot magique de la Carpa: Savoir faire, Pilotage, audace.
http://www.youtube.com/watch?v=AHu37qcwH_k&feature=related

On est équipés à cette époque des F.ONE Mach 5. Alex finit 10 en explosant encore deux planches, et moi je décroche la 5eme place.
Je commence toutefois à accuser le coup des runs à fond et des interminables remontées au près, toilé comme un âne. Ma cheville dans ces conditions me fait souffrir. De retour de Fuerte, je fais le constat suivant : Mon engouement pour la compet n’est plus vraiment là, et Speedy Alex est près pour assurer la relève chez F.one. Aussi je vais voir Raph, et lui dit qu’il est temps pour moi de décrocher du speed. Et là, le Boss me répond : « Attend, momo, j’ai fini de bosser sur un proto d’aile qui devrait te plaire. Je t’explique : Cette aile marche de folie et en plus, tiens toi bien, si tu pousses la barre, ça tire quasiment plus !! C’est ce qu’il vous faut pour le speed !! Le contrôle total et permanent du power !!. Alors voilà ce que tu vas faire : Toi et Alex, vous partez ensemble pour Walvis Bay. Je vous refile 5 ou 6 ailes pour vous deux, vous vous démerdez pour les tailles. Et normalement, avec ça, momo, si tu fais pas podium, il est temps effectivement que tu t’arrêtes !! En plus Walvis Bay, ça va te plaire, c’est assez carré et archi plat, ta cheville devrait pas souffrir du clapot, il y en a pas !!! » Je lui repond « OK, Raph, J’y vais pour essayer d’atteindre mon rêve, les 40 nds, si possible faire podium, et après j’arrête le speed » Quant à Alex, Raph lui dit « Je te paie le séjour, mais si tu veux que je te rembourse aussi le billet d’avion, t’as intérêt à gazer, sinon, c’est niet !! »

On part à Walvis Bay, et ma foi, le Raph avait bigrement raison !! Au final, à l’âge de 46 ans, soit 18 ans après mes premiers runs en planche, je remporte au bout de 8 manches formidables ma première victoire sur une étape de Coupe du Monde !!!!!

Le run magique de Walvis Bay... Véritable accélerateur de particules !!
Photo: Julien TAUB.
 A mes cotés, sur le podium, j’ai Olaf Marting et mon ami Chris Prin Guenon, c'est-à-dire le recordman et le futur champion du monde, ni plus, ni moins !!

Olaf MARTING, Momo, Chris PRIN-GUENON


 De plus, avec un best run à 40.88 nds, j’accomplis mon rêve et devient la 4eme meilleure perf mondiale en kite !!! Alex finit à la 4eme place de l’étape Namibienne, et signe un superbe 41.00nds (3eme meilleur chrono mondial, Derrière Olaf et Catman), ce qui contente largement le Raph qui du coup lui rembourse le billet d’avion…  Elle n’est pas belle, la vie ? Ah, j’oubliais : Avec cette première victoire, bien aidé par les toutes nouvelles TRIBAL, il est évident que je me devais de retarder mon départ en retraite d’une année, afin d’espérer décrocher pourquoi pas (c’était bien parti) le tout nouveau titre de champion du monde de kitespeed.

Dans l’avion qui nous ramène de Walvis, avec Alex, Cyril (PIMONT), Chris (PRIN GUENON) et d’autres, on savoure nos performances respectives, et sachant qu’il reste encore deux étapes (MDV et Fuerte) avant l’attribution du titre, il serait bon d’envisager l’organisation d’une quatrième étape, chez nous, en France, A Port St Louis. Sitôt dit sitôt fait !! En trois mois, on monte la première PKRA kitespeed week de Port St Louis, qui aura lieu juste avant le MDV. L’avantage de cette quatrième étape, c’est qu’elle étoffe un peu le championnat, et aussi qu’avec 4 étapes au total, les riders pourront faire jouer la notion de discards, c'est-à-dire que chaque rider ayant fait tout le circuit sera classé sur la moyenne de  ses trois meilleurs résultats, ce qui lui permet de faire sauter son plus mauvais score. Je ne le sais pas encore, mais cette nouvelle règle me sera au final fort utile…..

Petite anecdote : Un soir, J’appelle Raph pour lui dire tout le bien que je pense de Chris. Or, celui-ci est lassé de naviguer avec les RRD, et il cherche une autre marque. Je connais très bien Chris. Je sais qu’il a un potentiel énorme et une puissance incroyable. Celui qui lui file des ailes sera avec lui sur le podium, c’est évident. Avec Chris chez F One, je vois bien un podium final entièrement F One !!!  Je propose à Raph d’aider Chris. Il n’adhère pas à ma suggestion. Soit…

Avril 2006. On arrive à la veille de l’étape camarguaise. Pour le coup, j’ai double casquette : Organisateur et compétiteur, ce qui n’est pas de tout repos !!!! Se lever à 3 heures du matin pour noter sur un post-it qu’il faut penser a aller chercher 80 baguettes avant 08h00, je vous garantis que ça vous pourrit bien vos nuits !!!! Tout au long de cette étape, je suis sur les genoux, et je limite quand même la casse en finissant 5eme, Alors qu’Alex signe sa première victoire d’étape, chez nous, a Port St Louis !!! Et quand, au soir de la cérémonie de clôture, son maire de père lui a remis le trophée du vainqueur, on a pu lire un belle émotion sur leurs visages !!!

A peine le temps de sécher les combis, que 5 jours plus tard nous voilà à Leucate, pour le 3eme round. Je ne suis pas encore remis de l’étape de Port St Louis. Je suis à 50% de mes moyens, et le speed est une discipline qui exige de donner le maximum, voire un chouia plus !! Je décroche une timide 7eme place pendant que le podium voit monter tout d’abord Chris (PRIN GUENON), suivi de Raph (notre Boss !!!!), et pour finir Alex. Raph, avec une incroyable capacité à lire le plan d’eau et deviner l’arrivée des bonnes rafales, a encore une fois prouvé qu’il pouvait être ultra dangereux, y compris pour ses propres riders.


Podium des lascars....... 1) Chris - 2) Raf - 3) Alex

Podium des ladies..... 1) Aurélia - 2) Charlotte - 3) Fabienne




Petite anecdote : Au fait, je ne vous ai pas dit comment ça fait, dans le run ? Et bien voilà, imaginez un peu : Déjà, le vent : Il te faut un bon 35nds, s’il y a moins, tu fais pétanque. Après, il y a deux types de runs :
Le run archi plat et en général assez carré (100 à 120 degrés du vent), genre Walvis Bay, ou Gruissan plage de droite pour les languedociens, et le run abattu et « choppy »(120 à 145 degrés du vent), genre Fuerteventura ou au large en pleine mer pour tous les autres. Dans le premier cas, la règle, c’est planche plutôt dure, rails très fins, lignes de 20 à 22 m et 7.5². Dans le second cas, il vaut mieux planche un poil souple, rails plus doux, lignes de 22 à 24m, et 10, voire 12m² pour les fans de la Catman Attitude. Après, voilà comment ça se passe :
Tu viens te présenter dans l’entonnoir, 150m avant la porte d’entrée.
Devant toi, y a un gonze à 80m, derrière toi, y a un autre gonze à 80m.

Crantage adonf et bordage velu sont les deux mamelles du kitespeed   (Momo sur le run de Leucate) 


Tu laisses un peu partir le mec de devant, histoire d’avoir ton run assez clair, puis tu te cales bien dans les straps, tu mets un poil plus de patate dans l’aile grâce à ton trim, tu respires un grand coup, et tu accélères en direction du bord de plage. Tu verrouilles bien les genoux, tu bandes tes cuisses et tes mollets, et tu mets toute la gomme. L’oreille inferieure de ton aile descend à environ 5 m de l’eau, et toi tu viens poser ton épaule droite au ras de la plage, et tu regardes loin devant. Tu crantes comme une mule si c’est carré. Jambes fermes mais souples. T’accélères encore, car une des recettes, c’est de passer la porte d’entrée à fond, faire tout le run à fond, et finir…à fond !!


 Ce n’est pas sorcier, c’est juste pas toujours évident !! A 30 nds il faut un peu plus de 30 secondes pour faire les 500 mètres du run. Normalement, vers la moitié, ta cuisse arrière te demande l’asile politique. Mais tu serres les dents, tu fais comme si c’était pas ta cuisse. Tu mates le drapeau de fin du run. Il est là bas, à 150m. Tu veux aller vers lui, mais l’aile veut aller plus bas, vers le large. Les muscles font mal. T’as les fesses au ras de l’eau. Les secondes défilent. A chaque rafale, tu sens l’accélération. Tirer droit, garder le contrôle, et à 50m de la sortie, tu abats, façon psychopathe suicidaire, en direction de la bouée sous le vent. En général, c’est là que tu boites, mais faut pas y penser. De toute façon, quand ça arrive, t’as pas le temps de comprendre ce qui se passe que t’es déjà en train de faire des ricochets en tournant sur toi-même, et t’as qu’à attendre que ça s’arrête tout seul. Après ça, t’as plus qu’à remettre le cerveau en place, cracher les cinq litres de flotte que t’as écopé avec ton pif, et repartir au carton. Attention, ce petit jeu peut durer jusqu’à 6 heures en une journée. Donc un conseil, n’emportes pas tes somnifères, y’en a pas besoin !!!

Juillet 06. Fuerteventura. Dernière étape de ce championnat du monde. Voilà, avant le dernier round, les points des prétendants au podium :

Rider
Nat.
Walvis Bay
Port St Louis
Leucate
Total
CHRIS
Fr
3
2
0.7
5.7
ALEX
Fr
4
0.7
3
7.7
MOMO
Fr
0.7
5
7
12.7
CATMAN
Fr
dernier
8
4
??
Dirk HANEL
All.
5
6
6
17

Chris est le mieux placé, mais Alex est en embuscade. Derrière nos deux avions de chasse, un petit groupe de cinq riders peuvent mathématiquement monter sur la 3eme marche du podium final. Moi, Catman, Dirk, ainsi que Cyril PIMONT et Jerome BILA. Ca va être chaud !! Hélas, je ne pourrai pas m’arsouiller avec eux. En effet, la veille de prendre l’avion pour Fuerte, lors d’un concours de roue arrière en VTT avec mon fils Nicolas, je me mange le trottoir. Et un poignet droit pété, un !! Mais ça, je le saurai que lors de mon premier run canarien… Ce premier run, je le fais en hurlant de douleur, car l’effort de traction sur la barre n’arrange pas mon trait de fracture. Je finis 9eme, « one hand ». Puis le lendemain, je pars à l’hosto pour me faire plâtrer. Je rate la manche deux, et je tente le coup sur la manche 3, mais le plâtre n’a pas atténué la douleur. Je décide alors de renoncer à la suite de la compétition. Ma possible 3eme place au podium final ne dépendra plus de mes performances, mais plutôt des contre performances éventuelles de mes adversaires directs. Devant nous, la lutte entre Alex et Chris tourne à l’avantage du puissant varois. Je finis troisième, car le jeu des discards jouera en ma faveur, alors que sans cette loi, c’est à mon ami Dirk HANEL que revenait logiquement cette place.

http://www.youtube.com/watch?NR=1&v=I5hKZpZdo-Q


Rider
Nat.
Walvis Bay
Port St Louis
Leucate
Fuerte
S/Total
Discard
Total année
CHRIS
Fr
3
2
0.7
0.7
6.4
-3
3.4
ALEX
Fr
4
0.7
3
2
9.7
-4
5.7
MOMO
Fr
0.7
5
7
19
31.7
-19
12.7
CATMAN
Fr
24
8
4
3
39
-24
15
Dirk HANEL
All.
5
6
6
5
22
-6
16


Le podium de la saison 2005/2006: 100 % Frenchies !!! Y'a rien, là ????

Petite anecdote : L’avant dernier jour de Fuerte, étant cloué à terre avec mon poignet cassé, je demande à mon fils Nico qui m’accompagnait si par hasard, ça l’intéresserait de courir. Il me fait ses grands yeux écarquillés, et me dit qu’il voudrait bien, mais il n’est pas inscrit, il ne voit pas comment…. Je lui propose de mettre mon lycra de course, et avec la bienveillance de l’équipe de chronométrage, peut être que la direction de course laissera faire. Il n’y croit pas. Je vais voir Manu DUBY qui bosse au timing, elle me répond « Dis rien, Momo, et on verra bien si ça passe… » La manche d’après, mon fiston s’équipe, met mon lycra qui, certes, flottait ardemment, me tape dans la main, et part avec les autres riders au courant de la « mystification ». C’est ainsi que du haut de ses 15ans et demi, le jeune Nicolas MAURIN, avec le numéro fétiche de son père (30)a fait ses premiers runs, en finale de la première Coupe du Monde de vitesse de kite, en signant même une brillante 17eme place à la manche 10 !! Y’a pire comme débuts, non ?


Photos du haut; de gauche à droite: Jérôme BILA - Chris PRIN GUËNON - Alex CAIZERGUES - CATMAN - Henry PRIEUR - Dirk HANEL - Fabulous Fab D'ORTOLLI - MOMO - Olaf MARTING - Erik "Kasimir" CARRIERE - Aurélia HERPIN - Manu TAUB - CHEPLUKI - CHEPLUKINONPLU - Charlotte CONSORTI - José ALARCON - Cyril "Kellog's" PIMONT.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire